нет, я не умер
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Assis dans l’avion, les yeux mis clos, je commençais longuement à m’étirer alors que nous entamions la descente vers Rome après plusieurs heures de vol au dessus des terres du vieux continent. Je me sentais quelque peu en sécurité même si je gardais toujours une certaine méfiance vis-à-vis des personnes que je pouvais croiser ou autre où je me trouvais. Mais là, à l’instant présent, je me sentais en sécurité. Bien plus que ces derniers jours passé en Russie lors d’un petit retour imprévu. Personne n’était vraiment au courant de tout ça si ce n’est Sevastian qui avait essayé de me dissuader de le faire. Mais il n’avait pas pu. Personne ne pouvait me retenir, m’enchainer sur des choix que je n’avais pas fait. Non… j’agissais de ma propre volonté, n’ayant de toute manière plus rien à perdre désormais. Ce voyage au pays, ce petit retour aux sources m’avait fait le plus de bien et en même temps, le plus de mal. Le plus de bien dans le sens où j’avais pu reprendre contact avec deux trois personnes de mon entourage qui n’aimaient absolument pas le parrain du moment, autrement dit mon père, et qui étaient prêt à me donner mains forte dans mon plan et ma vendetta. Le plus de mal car ce retour aux sources réveilla en moi de douloureux souvenir que j’avais du mal à chasser dans un coin de ma mémoire… Un voyage de plusieurs jours où j’avais du faire attention à quoi que ce soit lors de mes déplacements. Je n’étais absolument pas à l’aise ni confiant de ma présence ici. Mais j’agissais comme si rien ne pouvais m’arriver. La peur de me faire reconnaître par un proche de mon « père » était grande et je ne voulais pas mettre mon plan à l’eau. La perspective en plus de le prendre au dépourvu, avec un effet de surprise conséquent, était bien plus réjouissante qu’une guerre ouverte et déclaré dans laquelle je n’aurais alors pas autant de chance. Non, je devais me faire discret.

Atterrissant à Rome, une voiture avec à son bord Sevastian arriva. Je m’y installais et lui demandais donc de trouver rapidement un hôtel de luxe où je pourrais séjourner pour la nuit avant de reprendre le lendemain la route de Vérone pour retrouver mon chez moi et ma sécurité privée. Il m’annonça alors qu’il avait tout prévu et qu’en plus de ça, il allait faire venir une escorte girl de luxe pour me relaxer et me faire passer du bon temps. Je souriais en le regardant, ce dernier me connaissant que trop bien suite à notre arrivée en Italie pour comprendre ce dont j’avais besoin. Je fermais les yeux et m’endormais quelque peu durant le trajet avant d’arriver devant l’hôtel de luxe, de prendre le passe de ma suite et de monter à l’étage indiqué. Elle était belle et spacieuse et j’avais en plus de ça un coin privé où je pouvais m’installer tout en ayant mes hommes dans le salon pour veiller à ma sécurité. Nous n’étions jamais trop prudents, surtout dans ce monde. Tout le monde avait tôt fait de savoir que je séjournais ici. M’enfermant dans mon coin privé, je me déshabillais et partais sous la douche pour me rafraichir un petit peu et me laver, voulant me sentir propre et surtout, voulant décompresser un peu de ce voyage qui me restait encore sur les épaules. Quelques minutes après, je sortais, un peignoir noué à ma taille et m’allongeais sur le lit immense qui surplombait cette chambre, mettant en route la télé et regardant les news de la journée mais aussi les news de la semaine que j’avais raté. Rien de bien extraordinaire en tout cas.

Après plusieurs minutes, j’entendis le téléphone de Sevastian qui se trouvait dans le salon sonner et ce dernier répondre. « Elle arrive patron. » Me lança-t-il auquel je ne répondis qu’un simple « Ok ». Quelques secondes voir minutes passèrent avant que je n’entende la porte d’entrée claquer et des murmures se faire. La paranoïa me prenant, j’avais l’impression qu’on était entrain de préparer un sale coup à mon encontre et rapidement, ma main glissa sous un des nombreux coussins du lit où j’avais déposé mon arme, le saisissant fortement en attendant que la porte s’ouvre et ne me fasse découvrir de qui il s’agissait. Je m’attendais à un tueur ou quelque chose dans le genre vu les murmures qu’il y eut lors de la venue de la dite personne, c’est pourquoi je restais sur mes gardes en attendant. La poignée s’abaissa et la porte s’ouvrit légèrement avant que je ne vois une jambe puis une autre franchir l’encadrement, mes yeux s’écarquillant doucement et de plus en plus à la découverte de la fille qui me rejoignait dans la chambre.