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 Quand on veut, on peut fermer les yeux sur à peu près tout...

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V. Mira Nowak-Valentini
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V. Mira Nowak-Valentini


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MessageSujet: Quand on veut, on peut fermer les yeux sur à peu près tout...   Quand on veut, on peut fermer les yeux sur à peu près tout... Empty25.09.12 21:44

Un tour de tourne-vis, une petite pression avec la pince pour rentrer l'anneau correctement dans son engrenage et hop le tour était jouée. Toute sourire, je relevais la tête et levais à hauteur de mes yeux la montre que je venais de réparer. Les mécaniques, toutes neuves, étaient positionnée au millimètre près et je pouvais presque encore sentir un petit filet de sueur coulé le long de ma temps à cause de la concentration, et de la position, la tête en bas. Un petit sourire aux lèvres, je refermais la montre méticuleusement, il serait si bête de faire une rayure, et la reposer dans sa boite vernie. Je notais deux mots sur un post-it, le collait sur cette dernière et allait la ranger avec les commandes finies. C'était ma cinquième de la journée, la neuvième du magasin pour cette même journée. Une bonne grosse journée, puisque je comptais pas dans ce chiffre le nombre de pile changeaient et de mécanisme simplement relevé d'un coup de tourne-vis. Une grosse journée que nous avions eu là mais c'était pas comme si ça nous arrivait une fois la semaine grand maximum et que nous avions pris un gros retard dans les jours précédents. Deux pour un magasin d'horlogerie ça peut parfois faire beaucoup mais surtout être de temps en temps vraiment pas assez bien que nos clients soient pas souvent des gens hyper pressés si le travail était bien fait. Oui, je savais bien pourquoi j'aimais ce boulot. Je soupirais et m'étirais, étant rester très longtemps dans la même position. Je connaissais des méthodes pour contracter et décontracter mes muscles sans bouger d'un poil et éviter alors les courbatures quand j'étais en filature ou ce genre de chose. Vieille méthode apprise au FSB de mon temps, dit comme cela j'avais l'impression d'être une vieille dame à la retraite et même en fin de vie mais il était probablement vrai que bien des méthodes avaient changé et que ce qu'on leur apprenait maintenant était différent. Toujours était-il que je déplorerait la disparition de l'enseignement de cette méthode qui rendait réellement la vie et l'attente, ainsi que ses lendemains, plus facile à nos chers espions et autres membres de cette organisation. La preuve je l'utilisais moi même en restant longtemps dans la même position, mais j'avais remarqué que ce travail d'horlogerie me faisait perdre un peu toute notion du temps.

En parlant de temps, je jetais un coup d'oeil à la vieille horloge à balancier que l'on avait dans le magasin. Je crus halluciner quand je réalisais que Valentin devait avoir fini l'école il y a déjà une heure et que je m'en étais même pas rendue compte. Ce travail m'obnubilais vraiment, peut être que finalement Flavio avait raison de dire que c'était pas une bonne idée. Je filais vers notre « vestiaire » c'est à dire un porte manteau et une chaise où l'on pouvait poser notre autre affaire. J'attrapais ma veste que je passais par dessus mon chemisier bleu, puis je nouais au tour de mon cou mon écharpe en soie bleu, un cadeau que m'avait fait Flavio peu de temps après notre mariage et à laquelle je tenais donc particulièrement. J'en portais le bout à mon nez et souriait en réalisant que comme toujours, elle sentait comme l'intérieur de notre maison, avec un petit reste de lavande comme j'avais mis dans notre armoire pour parfumer légèrement notre linge. J'attrapais mon sac à main et le jetais sur mon épaule avant de me dirigeais vers la porte. J'y vais. Mon fils m'attend. Bien entendu, Valentin ne m'attendait pas devant l'école. J'avais prévenue Alessia qu'aujourd'hui j'aurais beaucoup de travail et elle s'était d'elle même proposée pour aller chercher son petit frère, enfin son petit frère par alliance, et le garder jusqu'à mon retour. Je n'avais donc pas grande inquiétude à me faire car Alessia comme le reste des Valentini savaient très bien comment j'agissais avec Valentin, ou plutôt comment j'étais capable de perdre la tête quand il était question de mon fils. Et je savais qu'elle ferait dans tous les cas attention à lui mais encore un peu plus en connaissant mon irrationalité sur le sujet. Je vis d'ailleurs en jetant un coup d'oeil à mon portable qu'elle m'avait envoyé un message quand elle l'avait récupérer mais j'avais mis mon téléphone sur silencieux le temps de manipuler des petites pièces pour ne pas me laisser surprendre. Je souris : oui une très bonne nounou et grande soeur.

Pressant le pas, je ne mis pas longtemps à regagner le quartier des Capulet. Je savais très bien que si Flavio savait que j'avais du faire la route à pied, il râlerait encore, comme quoi sa femme patati patata surement un peu pour m'embêter plus qu'en le pensant réellement, juste pour me montrer que lui aussi à le droit de s'inquiéter pour les autres. Mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas prendre le tram ou le bus. Rien n'étais à mes yeux plus dangereux que cette foule amassée dans un petit espace parmi laquelle pourrait se cacher n'importe quelle personne mal intentionnée sans que je ne puisse la voir venir. Et puis, je voulais être la plus vite rentrer chez moi. Ce ne fut d'ailleurs pas très long. Jetant un coup d'oeil circulaire, je sautais rapidement la barrière avec agilité plutôt que de me prendre la tête avec les clefs. Les clefs... un truc que j'affectionnais particulièrement pas, cela n'arrêtait pas souvent les gens et encore moins les problèmes. En tout cas, cela n'avait jamais arrêté quelqu'un comme moi, cela ne m'avait jamais arrêté plus précisément, de ne pas posséder la clef bien entendu. Je remontais l'allée et n'eus qu'à tourner la clenche pour rentrer chez moi. Je levais les yeux au ciel. Quand allais-je faire comprendre à l'intégralité des Valentini que même si ça arrête pas grand monde, une serrure et toujours mieux que rien. En plus, nous avions un verrou manuel mais bon, lui m'aurait définitivement empêcher d'entrer.

Je me débarrassais de mon sac à main et de ma veste, gardant mon écharpe au cou, avant de me diriger vers le salon. Je suis rentrée. Je vis deux têtes émerger du canapé : Valentin et Alessia. Mimi ! Oui c'est moi. Je les rejoignais et m'asseyais sur le dernier bout de canapé inoccupé. J'embrassais le haut du crâne de mon fils qui était visiblement reparti dans l'univers de son dessin animé et fit un grand sourire à Alessia qui me répondit en baillant. Visiblement, le visionage d'un dessin animé l'assommait un peu même si je la soupçonnais d'adorer cela au fond. Je m'installais confortablement et lui demandait le plus silencieusement si tout c'était bien passé. Elle me répondis à l'affirmative et je ne pus m'empêcher d'afficher un grand sourire avant d'essayer de comprendre ce qui se passait dans le feuilleton de mon fils. Je souris en voyant ce qui me semblait être une petite fille embrassé ce qui devait être son amoureux sur la joue. Viendrait un jour où ça ne serait plus là qu'ils s'embrasseraient... enfin probablement non puisque ce n'était que deux personnages de fiction pour enfant. Dis Mama, pourquoi Gianni il embrasse Alessia sur la bouche et pas sur la joue. J'eus, et je l'avoue sans gêne, avoir eu un moment de bug avant de comprendre sa question. Je clignais des paupières avant de me tourner vers mon fiston et son air diablement sérieux. Tu as du te tromper et il l'a embrassé sur la joue... Quant à savoir pourquoi les gens s'embrassent sur la bouche, tu es encore un peu trop jeune. Tututu ! Pas de protestation monsieur je-ne-me-suis-pas-lavé-les-dents-après-le-goûter. Je vis mon fils faire la moue avant de se lever et d'aller vers la salle de bain comprenant très bien le message de sa mère à cheval sur l'hygiène. Je me tournais vers Alessia avec un petit sourire en coin. Si je me souviens bien, ton petit ami s'appelle Angelo. Et le seul Gianni de à peu près ton âge dont j'ai entendu parler dans cette ville... n'est pas tellement un Capulet. Oui avoir une belle-mère espionne c'est vraiment vraiment pas drôle. Surtout que je n'étais pas du genre à m'arrêter avant de savoir.
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