Histoire, caractère et compagnie.

[[ Qui suis-je ? Longtemps pendant l'adolescence, cette question m'a hantée. Puis un jour je suis devenu quelqu'un ou alors, j'ai su qui j'étais vraiment. Mais maintenant ça n'a plus d'importance. Plus rien n'a d'importance. Si vous demandez à mes amis, que je n'ai plus vus depuis maintenant un an, ils vous diront surement que j'étais une jeune femme pleine de vie, souriante et drôle. Je ne suis plus comme ça, mais vous comprendrez bientôt pourquoi. Aujourd'hui mon côté drôle est devenu cynique, sarcastique. Je souris toujours, mais pas d'un vrai sourire et être pleine de vie consiste maintenant à aller me défouler en boîte et rencontrer des hommes. N'importe lesquels je m'en fiche. Le trait de caractère qui n'a pas changé, c'est tout naturellement la curiosité, celui-là on ne peut pas le chasser. Je l'admet, je suis très souvent de mauvaise foi, j'aime avoir raison ce qui me rend têtue et ça aussi ça m'est resté. Au avis de tous, je donne l'air d'être douce et fragile, c'est peut-être le cas d'où cet entrain par les autres de vouloir me protéger. Je regrette la personne que j'étais, mais parfois les retours en arrière sont impossibles. Lorsque une certaine personne avait encore de l'importance pour moi, j'étais très jalouse et possessive, j'avais aussi tendance à bouder facilement.

Je suis totalement neutre. Et pour cause, je n'ai pas à choisir je ne suis pas Italienne, je viens de Londres. En arrivant à Vérone j'aurais pu être tentée de même n'avoir qu'un simple avis, mais il m'est impossible de comprendre le simple fait de cette "guerre". En tant que journaliste, je suis ici pour écrire un papier sur c'est deux camps adverse. En rencontrant ces gens peut-être mon avis changera t-il ? Je ne pense pas, je ne suis pas concernée et mon seule but est de rendre mon papier sur les deux grandes familles de Vérone.



Je pourrais vous parlez de mon enfance... Des jeux qui m'ont amuser, de mes premiers caprices, mes moments heureux. Lorsque nous sommes enfants nous somme toujours heureux. N'est-ce pas ? Je pense que c'est ainsi que cela doit être. Ai-je étais heureuse moi même ? Je ne sais plus. Ma mère est partie lorsque j'avais deux ans, ma naissance l'avait déprimée. Je ne sais pas si j'en est souffert, peut-être oui inconsciemment, en tout cas mon père lui est resté. Il est rester avec moi, à combler le vide que ma mère avait laissée. Nous n'étions pas seuls, mon frère aussi était là il s'appelait Nick ! Il avait dix-neuf ans quand un chauffard ivre mort à emboutis sa voiture. Il est mort le jour de Noël. Nick était génial, si vous l'auriez connu ! Il voulait être journaliste, c'est pour lui que je le suis devenu si vous saviez comme il me manque. Il ce moquer toujours de moi et m'emprunter mes affaires sans me le demander, m'affubler de surnoms ridicule et je détestais ça ! Il était aussi adorable avec moi, il me défendait toujours auprès de notre père, détestait quand un garçon osé approché sa petite soeur... J'avais 17 ans quand il est mort et après ça plus rien ne fut pareil.
Je me suis renfermé sur moi-même durant plusieurs mois puis j'eus un jour un dé cliqué. Une simple photo, lui et moi mort de rire. Je ne sais même plus pourquoi nous rions... Je voyais nos visages heureux et compris que mon grand frère n'aurait pas aimez-me voir ainsi. J'ai donc remonté la pente, peu à peu je me suis remise à sourire, à sortir, m'amuser. je n'avais plus l'impression de le trahir mais de lui rendre hommage au contraire car à présent je vivais pour lui. Tout ce que je ferais serait pour lui.


Pour lui, je rentrais en école de journalisme. Pour lui je fis tout pour être la meilleure. Pour moi je devins passionnée. Ce n'était pas un simple boulot, c'était une vocation. Je fis de nombreux stages, de nombreux papiers et finit par me faire un nom. A la sortie de l'école j'étais presque sûre d'avoir un travail. Ce fut le cas, merci The Daily Mail. Beaucoup disait que les portes s'ouvraient devant moi parce que j'étais jolie. Ce genre de remarques me blessée toujours, j'avais du talent, mon physique n'avait rien a voir la dedans. Un jour alors que je fus envoyé dans le quartier de Cambridge pour un article sans importance, je rencontrais l'homme qui par la suite me brisera le cœur. ]]