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 SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé]

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Gianni S. Perroni
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Gianni S. Perroni


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MessageSujet: SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé]   SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé] Empty27.03.12 22:24

Smile Baby



→ alessia & gianni ←


Il n’était même pas 8h du matin que mon père me prenait déjà la tête concernant le clan, les obligations et mon rôle dans tout ça. Nous avions tout les deux un point de vu bien différent sur cette guerre qui était repartit il y a de cela plusieurs semaines et mois maintenant, cependant, il ne voulait rien entendre. Pour lui, je devais impérativement suivre ses ordres et ses objectifs et devais mener notre clan à la victoire. D’une part, pourquoi réussirais-je là où lui et nos ancêtres avaient échoués ? D’autre part, pourquoi ne voulait-il pas regarder les intérêts de son fils pour une fois au lieu de suivre aveuglément les lois que notre clan avait dicté il y a de cela des générations ? Pour ces deux questions là, je n’avais aucune réponse. Rien ne me venais à l’esprit et plus le temps passait, plus la communication entre mon paternel et moi se dégradait. Nous n’étions pas fâché cependant je n’arrivais plus à lui parler. Dans le sens où tous ce qui l’intéressait été le clan et rien d’autre. Lui parler de mes études, de ma voiture, de ma moto, de mes relations avec les filles… rien n’avait d’importance pour lui si ce n’est mon implication dans le clan et notre victoire future. C’est pourquoi, l’entendre parler de cela de bon matin, alors que je me préparais pour aller à la fac et qu’il n’était même pas encore 8h, me prenait la tête avec force. Si bien que, haussant le ton, j’avais pris mon sac, mon casque de moto, et était partit de la villa en claquant la porte avec rage. Avais-je réveillé mon frère et mes sœurs ? A ce moment précis je n’y pensais même pas

Enfourchant ma moto, mettant le contact et faisant rugir le moteur de la bête qui pouvait à tout moment me faire rejoindre ma défunte mère, je regardais une dernière fois mon père à travers ma visière miroir et lui lança un regard qui en disait long sur l’énervement qu’il avait causé avant d’accélérer franchement, faisant cabrer la machine. Je zigzaguais dans les fils de voiture déjà bien présentent sur la route, le regard noir et la haine étant grande, pour rejoindre l’université où une journée de cours m’attendait. Ce qui était sûr vu l’état dans lequel je me trouvais, était qu’il ne fallait pas que quelqu’un s’en prenne à moi ou me cherche des noises. Je ne répondrais de rien. Évitant de justesse une voiture qui venait de tourner sans prévenir, j’insultais le conducteur et marqua mon mécontentement d’un geste du poing avant de continuer ma route et d’arrivé sur le parking de l’université quelques minutes après. Il était encore assez tôt et malgré la présence de quelques voitures garées et de piétons avançant sur les trottoirs du domaine universitaire, les cours n’étaient pas près de commencer et je me trouvais donc seul à attendre encore plus de trois quarts d’heure.

Retirant mon casque, le posant sur le réservoir de ma moto où mes gants l’avait rejoint, je soupirais en regardant autour de moi, essayant de me calmer quelque peu des nerfs qu’avait fait monter mon père, afin de débuter une journée avec plus de calme et de sérénité pour ne pas sauter à la gorge du premier venu. Je respirais doucement, voyant l’air expirer se formait dans les airs dans une fumée blanche. J’en souriais faiblement, m’y amusant comme un gamin, espérant que le temps allait passer plus rapidement de la sorte. Mais regardant la montre que j’avais reçu à mon anniversaire et qui était accroché à mon poignet, je soufflais de nouveau en m’apercevant que seulement cinq petite minutes étaient passées. Je tapotais donc sur le casque que j’avais entre les bras, murmurant l’air d’une mélodie qui me passait par la tête et que j’avais dans le crâne depuis la veille alors que j’entendis dans mon dos, des bruits de pas se rapprochant, des talons frappant le sol sur une cadence plus ou moins rythmée. Voulant savoir de qui il s’agissait, je m’apprêtais à tourner la tête vers l’arrière lorsque je me dis que de toute manière, la jeune femme portant les dits talons aller de toute manière passer près de moi et que je n’avais donc pas à me tordre le cou sur ma moto pour voir le visage de la belle.


Dernière édition par Gianni S. Perroni le 09.10.12 20:37, édité 1 fois
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Alessia G. Valentini
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MessageSujet: Re: SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé]   SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé] Empty05.04.12 17:00


“ Gianni S. Perroni & Alessia G. Valentini „
Smile Baby !
Je le vois au loin et je souris niaisement. J'aime pas spécialement ça, seulement quand j'le vois j'ai tout le temps envie de sourire. Cela ne fait qu'un peu plus d'une semaine que nous nous fréquentons et pourtant il est aujourd'hui ma petite dose de bonheur. Certes je ne sais pas où tout cela va nous mener, je ne sais même pas si j'suis prête à me laisser mener quelque part. Alors j'prends les choses comme elles viennent. J'accepte de recevoir ce qu'il m'offre et n'attend rien de plus. Trop peur d'être déçue ou abandonnée de nouveau. Seulement lorsque la blonde qui se trouve à mon côté me lance « Roh comme il est sexy quand même. Le pire c'est que je suis certaine qu'il ne s'en rend même pas compte. » mon sourire s'efface et je fais alors la moue. Pourquoi celle-là bave sur MON Gianni ? De quel droit le fait-elle ? Elle est folle ou quoi ? Je m'apprête d'ailleurs à lui dire "d'aller baver ailleurs car il est chasse gardée" mais elle ne me laisse même pas le temps de faire ou dire quoique ce soit qu'elle lance déjà. « Dommage que ce soit le fils de Perroni sinon je l'aurais bien mis dans mon lit. » Elle glousse puis s'en va, me laissant alors sur le cul. Gianni un Montaigu ? Gianni un ennemi ? Je ne sais absolument pas si j'dois en rire, pleurer ou gueuler. J'ai juste cette désagréable impression que le sort s'acharne sur moi, et ça, ça passe pas. Mes yeux tombent de nouveau sur Gianni et une question, LA question s'impose alors à moi : Gianni est-il au courant ? Oui j'me demande alors si cette rencontre et ces multiples moments passés ensemble n'étaient en fait qu'un plan pourri de Montaigu, qu'un piège pour s'attaquer à "mon" clan. La confusion, la colère, l'étonnement, la tristesse mais aussi la déception s'emparent de moi. Oui avant même que j'ai la réponse à ma question. Quelque part j'pense que j'me préparer, histoire de ne pas être plus "effondrée" que je ne le suis déjà si jamais j'apprends que tout cela n'est qu'un traquenard, qu'effectivement ce que je redoute le plus à l'instant est une réalité. Que faire ? Que dire ? Je ne sais pas. Je meurs d'envie d'aller lui poser la question, mais je ne sais absolument pas si je suis prête à l'entendre. Maman, Tybalt, Kiara, Elio, tous m'ont abandonné. Certes parfois à leurs dépends, mais ça ne change rien au fait qu'aujourd'hui la seule personne qu'il me reste est mon père. Mon très cher père qui m'en voudra sans aucun doute de m'être laissé dupée si il apprend ça un jour. Et même si Gianni ne sait rien, il me détestera de m'être confiée à un Montaigu, pire encore, de l'avoir embrassé. Oui j'suis perdue. Complètement larguée. Malgré tout j'finis par prendre mon courage à deux mains et fait ce qui me semble être la seule chose à faire : m'avancer vers Gianni et trouver le courage de lui demander des explications. Car oui je sais que si il s'est foutu de moi ce sera difficile, seulement j'ai besoin de savoir.

Une fois arrivée près de lui, discrètement je lui lance « Faut ABSOLUMENT que je te parle. » J'insiste bien sur le "absolument" histoire qu'il comprenne que c'est urgent. Alors oui j'me doute qu'il doit se demander ce qu'il se passe. J'me demande même si il ne va pas me prendre pour une hystérique. Seulement j'm'en fou. Il faut que je sache. Seulement je sais qu'on ne peut pas parler. Pas ici, maintenant, comme ça, devant tous ces étudiants qui savent qui nous sommes alors que moi je ne le savais même pas il y a de cela quelques minutes. La fille de Flavio parlant au fils de Salvatore ? Ça éveillerait bien trop de soupçons, mes "amis", les Capulet me demanderaient des comptes et ne sachant même pas ce qu'il en est, il serait juste impossible que je puisse leur répondre quelque chose de cohérent et surtout qui les satisferait. Du coup j'lui lance « Rejoins-moi dans dix minutes dans la salle des fournitures. » Je ne sais absolument pas pourquoi j'lui donne rendez-vous là si ce n'est peut-être que c'est le seul lieu où nous pourrons tranquillement sans qu'on nous voit ensemble. Sans lui laisser le temps d'accepter ou de refuser j'le laisse en plan.

Et ce n'est que lorsque je me dirige vers notre lieu de rende-vous que j'me rends compte qu'il se peut qu'il ne vienne pas. Après tout qui suis-je pour donner des ordres à Monsieur le Montaigu ? J'ai toujours remarqué à quel point les Montaigu étaient imbus d'eux-même, oui très prétentieux. Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas décerné cela chez lui. Lorsque l'on voit comment est Salvatore j'me demande bien comment Gianni peut-il être autant tout le contraire si ce n'est parce qu'il a joué un jeu. Alors je stress. J'me dis que oui comme je le redoutais tout cela ne devait être pour lui qu'un simple jeu. J'me dis que j'me suis encore faite avoir. Et j'ai du mal à l'accepter. Alors c'est énervée contre moi mais aussi contre ces putains de Montaigu manipulateurs que j'entre dans le fameux local. Je sais que je ne vais pas devoir attendre longtemps, juste quelques minutes, seulement ça m'parait super long. J'me fais pleins de films. J'imagine pleins de possibilités à notre petit entretien qui va être plus qu'explosif j'le sens. J'me répète ce que je dois lui dire. Entre temps j'suis interrompue par deux "amoureux" qui cherchent un lieu pour baiser et j'leur ordonne alors de dégager ne faisant même pas attention à qui ils sont dès que j'm'aperçois que ce n'est pas Gianni qui m'rejoint enfin. Ça fait plus de dix minutes que j'suis dans ce placard de merde, j'me dis qu'il ne viendra pas. Seulement lorsque j'm'apprête à partir, persuadée qu'il savait qui j'étais, qu'il se foutait bien de moi et qu'il doit d'ailleurs être entrain de tout raconter à ses amis, la porte s'ouvre. Il est là. Oui Gianni est là. J'le regarde, sentant mes mains devenir moites, mon coeur battant la chamade et alors que j'm'étais répété genre dix fois ce que j'allais dire j'suis incapable de dire quoique ce soit. Non j'le fixe juste complètement tétanisée. Me rendant compte que j'dois avoir bien l'air con j'arrive finalement à lui lancer « T'es en retard, j'allais partir. » d'un ton assez froid. Puis afin de retrouver complètement mes moyens je baisse les yeux car je sais très bien que je n'arriverais pas à dire quoique ce soit si mes yeux sont plongés dans les siens. Et après quelques secondes d'hésitation je reprends. « Et sinon quand comptais-tu m'annoncer que tu étais un... » J'avale ma salive et ajoute avec un certain dégout « Montaigu. »
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Gianni S. Perroni
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MessageSujet: Re: SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé]   SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé] Empty05.04.12 23:31

Smile Baby



→ alessia & gianni ←


Ce satané paternel avait encore réussit à me foutre en rogne à peine le soleil levé. Ah… il était fort pour cela. Il savait quoi dire et quoi faire pour éveiller la haine ne moi. Il pensait juste que cette haine allait se répercuté à l’extérieur, sur les Capulet. Dans un sens, il n’avait pas tord puisque dans l’état où j’étais, n’importe qui me faisant chier aurait pu recevoir mes foudres. Mais dans le fond… il avait complètement tord. Car cette haine et cette colère que je ressentais était de plus en plus totalement tournées vers lui. Vers ce géniteur qui se comportait de moins en moins comme le père que j’attendais. Comme le père que j’aurais aimé avoir. Non, il n’était rien de plus qu’un géniteur et j’avais du mal à accepter cela. Cette situation délicate et dégoutante. Mon frère qui s’éloignait de plus en plus de moi pour pouvoir être respecté et reconnu par ce père qui n’en était pas un… personne le voyait mise à part moi. Et j’en avais ma claque. J’en avais marre, totalement. C’est pourquoi j’avais pris ma moto et étais partit comme une bombe sur les routes de Vérone pour arriver rapidement à l’Université. Oublier cet imbécile. Je m’étais même surpris à vouloir avoir un accident et retrouver Maman dans un autre monde. Etre enfin en paix et baigner dans l’amour maternel sans revoir cet individu. Mais je ne le pouvais pas. Je ne pouvais pas tout abandonner comme ça. Je ne pouvais pas abandonner Sergio, Spe, Veny… et puis je ne pouvais pas l’abandonner elle. Pas après ce que nous étions entrain de débuter. Alessia. Ce petit ange débarqué de nulle part sur ma route et qui me faisait espérer pas mal de chose. Je ne pouvais pas l’abandonner là, dans ce monde. Je m’étais que trop rapidement attaché à elle.

Assis sur ma moto, tenant le casque dans mes mains, je voyais les premiers étudiants arriver et la fac se remplir petit à petit. Un bruit de talon se fit entendre derrière moi et par réflexe, je me mis à me retourner pour voir de qui il s’agissait mais la position dans laquelle je me trouvais m’empêcher de voir quoi que ce soit. Levant les épaules, je me repositionnais correctement sur ma moto, me disant qu’il ne servait à rien que je me torde le cou alors que la ou les personnes concernaient allées sans doute passer devant moi dans les secondes qui arrivaient. Une vois se fit entendre et mon visage se tourna alors vers cette mélodie envoutante, découvrant Alessia en face de moi, l’air bizarrement perturbée. Fatiguée même. Alors qu’un sourire voulait se dessiner sur mes lèvres, comme toujours dès que je la voyais, je du empêcher se dernier de sortir en entendant les paroles de la belle brune qui me faisait face. « Faut ABSOLUMENT que je te parle. » Pas de bonjour ni rien. Une phrase assez sèche même, dénudée de sentiment et d’émotion. Que se passait-il ? Pourquoi avait-elle l’air si mal ? Je la regardais, prêt à lui demander ce qui se passer pour être ainsi lorsqu’elle me coupa dans mon élan, continuant avec « Rejoins-moi dans dix minutes dans la salle des fournitures. » Je la regardais toujours, mes yeux refusant de quitter ce visage et ses prunelles que j’aimais tant, alors qu’elle faisait demi tour et partait en direction des locaux de l’université, me laissant là, en plan, l’air de rien.

Etant un peu beaucoup dans l’ignorance, je descendais de ma moto, l’attachant solidement pour éviter toutes conneries de petit rigolos, et laissant à Alessia le temps nécessaire qu’elle m’avait donnée avant de prendre la route à mon tour et la rejoindre tout doucement. Ce regard et cette façon de me dire ça m’avait quelque peu intrigué. Je me demandais ce qui se passait, ce qu’elle voulait me dire pour prendre autant de précaution. C’était… plus que bizarre. Vraiment. Je continuais de me poser la question lorsque je m’aperçus que, plongé dans mes pensées, j’avais totalement ratée le locale qu’elle m’avait indiquée. Faisant demi tour, je rebroussais chemin pour me rendre au lieu de rendez vous et, ouvrant la porte, la vis près de l’entrée, visiblement sur le point de partir. Mes yeux se posèrent sur son visage que je voyais perturbé, choqué presque. Je refermais la porte derrière moi et m’avançais vers elle alors qu’elle reculait légèrement pour s’enfoncer dans la pièce. « T'es en retard, j'allais partir. » Me lança-t-elle sur un ton assez sévère. Assez dur. Sur un ton qui n’était pas des plus plaisants. Je la regardais alors avec incompréhension et lui répondis tout de même. « Oui j’ai raté la salle en venant. Qu’est ce qu’il se passe ? » Lui demandais-je finalement. Ses yeux s’abaissaient alors, comme si elle essayait de me fuir. Avais-je fait ou dit quelque chose de dérangeant pour la voir ainsi ? Je ne comprenais plus rien. Et je n’étais pas vraiment en forme pour comprendre quoi que ce soit d’un simple coup d’œil alors que d’habitude j’y arrivais facilement. Avec hésitation elle me demanda alors « Et sinon quand comptais-tu m'annoncer que tu étais un... Montaigu. » Mes yeux s’écarquillèrent doucement. Pas le fait qu’elle sache que j’en sois un. Après tout, beaucoup de personne le savent déjà. Mais plutôt, le fait qu’elle me demande ça comme si cela avait une certaine importance. Comme si cela la dérangeait.

Je m’avançais alors doucement, m’arrêtant à simplement quelques centimètres de son corps. Une de mes mains se releva et, attrapant son menton avec douceur, lui releva la tête, voulant qu’elle me regarde. Qu’elle ne me fuit pas. Ne voulant pas avoir l’impression d’être un monstre, un méchant. Une personne dont elle a peur. « Regarde-moi Alessia… » Lui demandais-je doucement. « Je … je pensais que tu le savais. Je veux dire… on m’a toujours appelé Montaigu. Même les gens que je ne connaissais pas savaient qui j’étais. Depuis toujours. Je ne pensais pas que cela te dérangeait… » Lui dis-je alors, la regardant toujours en essayant de comprendre pourquoi d’un seul coup j’avais l’air d’être un monstre à ses yeux. « Pourquoi cela te dérange-t-il tout d’un coup ? J’ai fait quelque chose ? Dis-moi parce que là… je suis perdu. » Lui révélais-je finalement

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Alessia G. Valentini
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MessageSujet: Re: SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé]   SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé] Empty13.04.12 17:11


“ Gianni S. Perroni & Alessia G. Valentini „
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Oui je m'apprêtais à partir lorsqu'il entre. Dès que je m'aperçois que c'est lui je suis décontenancée. Je perds mes moyens et me sens toute "chose". Avec Gianni c'est compliqué, encore plus depuis quelques minutes. J'sais plus quoi penser. Je ne sais pas si ce que je ressens est "normal", mais je sais au moins que c'est interdit. Alors oui la carapace que j'me suis forgée au fils des années, des fois où j'ai été trahie ou abandonnée font que je l'agresse presque. D'ailleurs il répond avec un certain malaise dans la voix « Oui j’ai raté la salle en venant. Qu’est ce qu’il se passe ? » . Au début j'sais pas comment lui dire. Ni quoi lui dire d'ailleurs. J'peux pas lui lancée "ouais tu m'as menti, tu m'as prise pour une conne, tu m'as trahie" tout ça parce que je sais maintenant qu'il est un Montaigu. Quelque chose au fond de moi, dans mon coeur, me dit que je dois lui laisser le bénéfice du doute. Inconscience, pure connerie, optimiste à la con, appelez ça comme vous le voulez. Mais je sais que j'peux pas l'accuser même si il n'est qu'un Montaigu. Après tout je ne savais rien... Pourquoi ne pourrait-il pas en être de même pour lui ?

Bref finalement j'arrive à lui dire ce que je ressens. Certes avec de la colère, du dégout, mais c'est bien plus contrôlé qu'il n'en parait. Je sais ce que je fais. Je ne veux pas qu'il me prenne pour une conne, alors j'dis les choses telles qu'elles sont au cas où il ce serait moqué de moi. Mais malgré tout je prends des pincettes, ne m'énerve pas non plus dans le cas où il serait comme moi, victime de notre innocence et de nos clans, nos familles, notre sang... Puis là il a la réaction que je craignais le plus qu'il puisse avoir. Il s'approche de moi, pose sa main sous mon menton et relève ma tête de façon à plonger son regard dans le mien malgré tout mon regard fuit le sien. Je sais que si je le laisse faire je serais prisonnière. Et ainsi plus que vulnérable. Tout ce que je ne veux pas. Tout ce que je ne peux pas. Seulement lorsqu'il souffle « Regarde-moi Alessia… » avec cette tendre qui lui est propre je sais déjà que j'ai perdu. Oui il m'a vaincu. Et c'est pire encore lorsque maintenant yeux dans les yeux il reprend « Je … je pensais que tu le savais. Je veux dire… on m’a toujours appelé Montaigu. Même les gens que je ne connaissais pas savaient qui j’étais. Depuis toujours. Je ne pensais pas que cela te dérangeait… » Que dire à ça ? Que je ne suis qu'une idiote ? Que je suis la fille de Flavio Valentini, celle qui essaie pour son père de s'intéresser à tout cela mais qui finalement ne s'en intéresse pas assez pour savoir identifier l'ennemi ? Oui sans doute que c'est ce que je dois lui dire mais je n'y arrive pas. Pas comme ça. Pas avec cette colère qui me compresse le coeur. J'arrive juste à souffler avec cette voix qu'on pourrait croire appartenir à une gamine sans défense « Tout le monde le savait oui, peut-être. Mais pas moi Gianni... » Lorsque son nom passe mes lèvres mon coeur se met alors à battre plus vite, plus fort. Et lorsqu'il répond « Pourquoi cela te dérange-t-il tout d’un coup ? J’ai fait quelque chose ? Dis-moi parce que là… je suis perdu. » C'est pire encore. Des émotions que je ne pouvais pas et ne voulais pas ressentir lors de cet "entretien" s'emparent de moi. Oui je suis prisonnière. Prisonnière de Gianni Perroni, mon ennemi et je ne sais même pas comment cela est arrivé. Moi qui voulait prendre mon temps. Moi qui ne voulait pas m'attacher, il semble que ce soit déjà trop tard. Car oui il m'a attrapé entre ses filets. Et malgré tout ça, malgré toute cette confusion, malgré ces mots échangés je ne sais toujours pas si c'était volontaire ou non.

N'en pouvant plus d'être dans le flou, de ne pas savoir si je me suis éprise d'un con ou d'une victime comme moi je me détache de lui, recule assez agressivement le faisant de force lâcher mon menton et je lui lance cette fois un peu plus maître de mes émotions malgré le fait que je suis toujours aussi confuse « Tu ne comprends pas ? Pourquoi cela me dérange ? » Je sais que ce n'est sans doute pas la meilleure chose à faire que de lui annoncer les choses de la sorte. Seulement j'suis en colère. En colère car il est possible qu'il se soit foutu de moi et en colère parce que si ce n'est pas le cas je sais que ce que nous avons partagé et qui m'était tellement chère va être gâcher par qui nous sommes de naissance l'un pour l'autre. « Cela me pose un problème peut-être parce que je suis une Capulet Gianni. Mon père est Flavio Valentini. » Je n'ose même pas le regarder lorsque ses mots passent mes lèvres. S'il le savait s'amusera-t'-il de moi d'être si touchée par ça ? S'il ne le savait pas ressentira-t'-il du dégout pour moi ? Tant de questions auxquelles je sais avoir besoin des réponses mais que je ne suis pourtant pas prête de recevoir. Exaspérée par tout ça j'm'appuies finalement contre une sorte de meuble de rangement qui se trouve derrière moi et lui lance « Tu étais au courant ou pas ? » Et ce n'est qu'à cet instant que j'ose enfin relever le regard. Anxieuse comme jamais.
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MessageSujet: Re: SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé]   SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé] Empty13.04.12 20:52

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La rencontre avait l’air assez tendue. Beaucoup plus tendue que d’habitude. Je me questionnais, me demandais ce que j’avais bien pu faire pour la rendre dans cet état. Pas qu’elle était agressive ou autre, juste distante, renfermé, bizarre quoi. Je ne l’avais jamais vu ainsi et à voir son visage, j’avais fortement l’impression qu’il se passait quelque chose de grave. Je me demandais et cela me tuais de ne pas savoir, de la voir ainsi et de ne pas être en mesure de l’aider, de l’aider à aller mieux, de l’aider à retrouver son magnifique sourire qui me faisait fondre. Alors qu’elle me faisait remarquer que j’étais en retard, et que donc par la même elle était sur le point de partir, je lui annonçais que j’avais raté la salle en passant à coté. Sans lui dire pourquoi d’ailleurs. Je ne me voyais pas lui dire que c’était sa faute. D’une part parce que ce n’était pas vraiment le cas et d’autre part je ne voulais pas non plus lui montrer qu’elle avait déjà autant d’emprise sur moi. Mais il est vrai qu’après avoir vu son visage renfermé et son air froid sur le parking, je m’étais posé plein de question tout en marchant vers le lieu de rendez vous. Des questions qui étaient restées toutes sans aucune réponse et c’est en voyant son visage là devant moi que je me disais que j’allais avoir mes réponses. Elle allait mal, cela se voyait, je ne voulais pas la brusquer mais j’avais besoin d’entendre ce qu’elle avait à me dire. Car la voir aussi mal me tuais et j’avais de plus en plus l’impression d’en être le fautif.

Après quelques secondes, qui paraissaient une éternité, Alessia m’annonça alors ce qui l’inquiétait, la gênait. Je restais bête, lui demandant alors pourquoi ça avait l’air de la gêner tant alors que je pensais qu’elle le savait déjà. Après tout, j’étais le fils de Salvatore et tout le monde le savait en ville. Du moins c’est ce que je croyais. « Tout le monde le savait oui, peut-être. Mais pas moi Gianni... » J’étais assez surpris. Pas vraiment par le fait qu’elle ne le savait pas, après tout j’étais tout de même loin d’être une star ou quoi que ce soit. Non j’étais surpris par le fait qu’en l’entendant dire ça, je ressentais une pointe de dégout dans ses mots, dans l’intonation de sa voix. C’était bizarre, grave. Je tenais toujours son menton dans ma main, doucement, lui caressant le haut du cou du bout des doigts, par réflexe. Mon regard ne lâchait pas le sien. Je la voyais vraiment perturbée et attristée par cela. Rapidement, elle se dégagea de mon emprise, me poussant quelque peu pour reculer et s’éloigner de moi. Étais-je devenu en l’espace de quelques secondes aussi repoussant que ça. Méritais-je autant de dégout de sa part ? Je ne le pensais pas. J’avais du mal à comprendre et je voulais savoir pourquoi rapidement. Mais rien. Les secondes ressemblaient à des heures tellement j’avais hâte de savoir.

« Tu ne comprends pas ? Pourquoi cela me dérange ? » Je la regardais, attendant quelques secondes avant de hausser les sourcils et les épaules en secouant négativement la tête. « Non Alessia… non je ne comprends pas du tout là. » [/color] Je ne pouvais pas dire le contraire, elle le voyait que j’étais perdue. Qu’elle crache le morceau putain… ça commençait à me faire stresser tout ça. Cette attente, cette tension. « Cela me pose un problème peut-être parce que je suis une Capulet Gianni. Mon père est Flavio Valentini. » J’avais l’impression d’avoir mal compris. L’impression qu’on me prenait pour un con. L’impression qu’on me jouait un mauvais tour. Je restais planté là a la regarder sans aucune émotion, sans aucune réaction, pendant quelques secondes. Je sentais mon cœur battre très lentement, mais très fortement. De grand boum dans ma poitrine comme si on tapait sur un tambour. « Je... Quoi ?... » Balbutiais-je, choqué par la nouvelle. Alessia ? Fille de Flavio ? Alessia Valentini ? Non… ce n’était pas possible. Comment cela se faisait-il ? Choqué par cette nouvelle, je la regardais comme si j’allais tourner de l’œil. Comment cela se faisait-il que moi, Gianni, ne connaissais pas les enfants de Flavio ? Mon ennemi…

Je la vois se reculer encore, se poser contre un meuble ou je ne sais quoi derrière elle alors que ses yeux se relèvent finalement et qu’elle daigne enfin me regarder. Qu’elle daigne enfin me faire l’honneur de poser son regard que j’aimais tant dans le mien. « Tu étais au courant ou pas ? » Je me rapprochais d’un pas puis m’arrêtais. Ne sachant pas si elle allait reculer encore. Je n’aurais pu accepter de la voir reculer encore une fois. De voir cette fuite et cette distance qu’elle mettait entre nous, comme si j’étais un monstre, quelqu’un de dangereux. « Ai-je l’air d’en être au courant ? » Lui demandais-je encore sous le choc, reprenant petit à petit consistance… « J’en savais rien… rien du tout… » Continuais-je en me laissant tomber sur une chaise. « Je ne savais même pas que Flavio avait des enfants… à vrai dire j’en avais rien à faire. J’en ai rien à faire de cette putain de guerre… » Lui révélais-je en relevant mon visage vers le sien, la regardant avec sérieux et sincérité. « Mon géniteur ma bousillé mon enfance et une bonne partie de ma vie pour cette guerre. Ma seule famille reste mon frère et mes sœurs. Et encore… mon frère s’éloigne pour plaire à son père qui n’en a rien à foutre de lui… » Continuais-je, en dévoilant bien trop, mais n’en ayant rien à faire…


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Alessia G. Valentini
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MessageSujet: Re: SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé]   SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé] Empty18.04.12 20:37


“ Gianni S. Perroni & Alessia G. Valentini „
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Anxieuse. Oui je suis anxieuse et j'essaie tant bien que mal de répondre seule à ma question. Je scrute la moindre de ses réactions afin de mettre fin à mon supplice, afin de savoir si oui ou non Gianni s'est joué de moi au nom de cette stupide guerre que nos familles, que "nos" clans se livrent depuis des siècles déjà. Il a l'air d'être sous le choc. Est-ce parce que je l'ai appris ? Est-ce parce qu'il n'en savait rien ? Ou continue-t'-il de jouer pour mieux m'achever par la suite. Finalement même ses réactions ne m'aident pas à y voir plus clair dans tout ça. Je suis perdue. Oui anxieuse et complètement perdue. « Ai-je l’air d’en être au courant ? » Je ne sais quoi répondre. J'ai à la fois honte de douter de lui car je sais que je n'aimerais pas qu'il en soit de même si je me trouvais dans la même situation que lui. Pourtant je ne peux m'en empêcher ayant été élevée dans l'idée que les Montaigu ne font que le mal autour d'eux. Alors j'me tais. J'reste statique, là, face à lui et je le regarde. Et heureusement pour moi il reprend ne me forçant pas à répondre à cette question piège. « J’en savais rien… rien du tout… » Malgré tout mes doutes et soupçons lorsque je l'entends dire ceci je ne peux que le croire. Je ne connais pas Gianni depuis longtemps mais j'ai pourtant l'impression de le connaître depuis toujours, d'être liée à lui et qu'il est lié à moi et ainsi de pouvoir m'apercevoir lorsqu'il ment ou pas. Et là, j'le sens sincère. Sincère et décontenancé. D'ailleurs il se laisse tomber sur la chaise sur laquelle j'étais assise quelques minutes auparavant. J'vois bien qu'il ne sait quoi penser de tout ça. J'me demande même ce qu'il ressent face à moi maintenant qu'il sait... Oui car maintenant il sait que je suis une Capulet, une ennemie. Et j'sais encore moins comment j'dois réagir même si je sais enfin qu'il était sincère. Après tout cette information peut pour Gianni très bien changer la donne entre nous... La famille Perroni a la réputation d'être la plus excessive des Montaigu. C'est sans doute pour cela que Salvatore en est à la tête... Un noeud se forme alors au niveau de mon estomac. Bien que je n'ai jamais été très attentive à tout ce qu'on dit sur les Montaigu. En fait je n'ai jamais réellement était attentive à cette foutue guerre de clans. Bref, j'ai malgré tout toujours entendu dire que les fils Perroni étaient de sacrés Montaigu qui avaient tout pour prendre la relève. J'me rends alors compte qu'il y a toute les chances pour que Gianni soit écœuré d'apprendre que je suis une Capulet. Si bien que je ne porte attention qu'à moitié à ce qu'il fait ou dit. Du moins jusqu'à ce que j'entende le nom de mon père... « ... Flavio avait des enfants… à vrai dire j’en avais rien à faire. J’en ai rien à faire de cette putain de guerre… » J'suis choquée de l'apprendre bien que pas super étonnée du fait que je suis dans le même cas. Il relève le visage et me regarde. Je ne sais pas quoi faire, pas quoi dire... Pire encore lorsqu'il reprend. « Mon géniteur m'a bousillé mon enfance et une bonne partie de ma vie pour cette guerre. Ma seule famille reste mon frère et mes sœurs. Et encore… mon frère s’éloigne pour plaire à son père qui n’en a rien à foutre de lui… » Bien que j'ai toujours pu comprendre lors de nos moments ensemble que Gianni n'était pas le gars le plus heureux, j'vois là une réelle souffrance qu'il tente de dissimuler comme il le peut bien entendu. Au delà d'être touchée je suis alors en colère. En colère qu'il souffre de la sorte. Perdue pour lui mais aussi par tous ces sentiments qui s'emparent de moi pour finalement laisser place à d'autres, je me laisse finalement aller à faire ce dont j'ai réellement envie en ce moment. Je m'approche, m’accroupis, étant à présent à sa hauteur et le regardant droit dans les yeux je lui lance « T'es pas obligé d'endurer tout ça... Pourquoi ne te mets-tu pas à l'écart de tout ça Gianni ? Si tu penses sincèrement que ce n'est pas ton combat fais comme moi ne te bats pas pour quelque chose qui n'a pas de sens pour toi... » Par un certain automatisme ma main s'est mise à lui caresser le bras tandis que je me tiens à lui pour ne pas tomber. Bien entendu je lui dis tout ça surtout pour une raison. Une raison égoïste. Effectivement je ne veux pas qu'il m'abandonne parce que je suis une Capulet. Maintenant que je sais que durant tout ce temps il était sincère, j'ai peur qu'il ne me laisse tomber, qu'il mette un terme à tout ça à cause du clan auquel mon père appartient. Seulement je n'ose pas lui dire. Alors j'essaie de le lui faire comprendre à ma façon. Il est clair que c'est pas une franche réussite j'ai plutôt l'air d'une manipulatrice qui veut faire abandonner le futur meneur des Montaigu. Et lorsque j'm'en aperçois je panique. J'ai peur qu'il ressente ce que j'ai pu ressentir lorsque j'ai appris qu'il était un Montaigu. De la colère, du dégout même... C'est pourquoi je reprends « Sache que pour moi, Perroni ou pas, Montaigu et ennemi ou pas, ça ne change rien... Je suis désolée pour tout ça. De t'apprendre ça de cette manière mais j'voulais juste être certaine que tu étais vrai durant nos moments passés ensemble... » Je baisse alors les yeux et avoue finalement. « J'ai tellement eu peur que pour toi tout cela n'était qu'un jeu... Car oui c'était pas tant le fait que t'étais un Montaigu qui me gênait, c'était plus l'idée que tu pouvais être au courant et avoir joué avec moi qui me faisait peur, me blessait aussi... » Je m'aperçois de nouveau avec surprise le don qu'à Gianni à me faire parler, me faire me révéler. Quelque part même si je me sens vulnérable, j'aime ça. Alors me disant que de toute manière je n'avais rien à perdre je repris une ultime fois « Je... » J'ai la voix qui tremble un peu, je ne sais trop comment aborder le sujet. « Je me demandais... Est-ce que maintenant que tu sais ça va changer les choses ? » Je ne m’étale pas sur le sujet et le regard toujours baissé j'attends une réponse de sa part alors que toujours accroupie, je me tiens maintenant à ses cuisses.
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MessageSujet: Re: SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé]   SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé] Empty21.04.12 20:58

Smile Baby



→ alessia & gianni ←


Je me demandais si la journée allait continuer à être aussi merdique qu’elle l’avait commencé. Depuis mon réveille, tout allait de travers. Après mon père qui m’avait pris la tête pour ses conneries de guerres et de succession, voila que j’apprenais que Alessia, la fille que j’aimais, la fille à travers qui je voyais quelque chose depuis quelques temps maintenant, faisait partie des Capulet et pire… qu’elle était la fille de Flavio. Voila qu’elle m’apprenait ça maintenant, après m’avoir demandé si j’en étais au courant, visiblement aussi perdue que je ne l’étais. Assis sur cette chaise, je me sentais vide et perdu, ne sachant quoi dire d’autre, quoi faire. Ecouter mon cœur ou ma raison ? Mon cœur, celui qui battait pour elle désormais, cette fille que j’avais rencontré à la sortie d’un bar et qui depuis, contribuait à remettre du soleil dans ma vie. Ma raison, celle qui me disait de suivre la famille, de suivre mon père et le clan et de mener à bien cette guerre pour la mener à la victoire…
J’étais perdu, totalement et ne savais plus du tout comment agir. Devais-je partir et la laisser en plan dans cette salle de fourniture ou alors rester là et faire ce dont j’avais réellement envie depuis quelques temps ? Raaaaah un putain de casse tête… Je devais faire un mauvais rêve ce n’était pas possible autrement. Relevant mes yeux vers elle, je la vis se rapprocher doucement et s’agenouiller en face de moi, à quelques petits centimètres avant de plonger son regard dans le mien. « T'es pas obligé d'endurer tout ça... Pourquoi ne te mets-tu pas à l'écart de tout ça Gianni ? Si tu penses sincèrement que ce n'est pas ton combat fais comme moi ne te bats pas pour quelque chose qui n'a pas de sens pour toi... »

« J’aimerais. Crois moi j’y pense de plus en plus. Mais je ne peux pas… je ne peux pas décevoir ceux qui croient en moi et je ne peux décemment pas laisser mon frère et mes sœurs dans cette merde… Je ne veux pas que Sergio en prenne plein la gueule par ma faute. Déjà que ce n’est pas facile pour lui par rapport à Salvatore mais si j’en viens à fuir… ça va être pire. Je le sens. » Lui révélais-je alors en ne lâchant pas son regard, venant capturer une de ses mains entre les miennes, ce qui m’apaisa tout doucement. « Sache que pour moi, Perroni ou pas, Montaigu et ennemi ou pas, ça ne change rien... Je suis désolée pour tout ça. De t'apprendre ça de cette manière mais j'voulais juste être certaine que tu étais vrai durant nos moments passés ensemble... » M’avoua-t-elle avant de baisser les yeux pour reprendre doucement. « J'ai tellement eu peur que pour toi tout cela n'était qu'un jeu... Car oui c'était pas tant le fait que t'étais un Montaigu qui me gênait, c'était plus l'idée que tu pouvais être au courant et avoir joué avec moi qui me faisait peur, me blessait aussi... » Je la regardais, sentant son désespoir et ses craintes. La sentant vraie. « Je... Je me demandais... Est-ce que maintenant que tu sais ça va changer les choses ? » Me demanda-t-elle en tremblant, la voix légère et presque sourde. Je la regarde alors que ses yeux son fixés au sol. Je n’aime pas la voir ainsi, peureuse, anxieuse, perdue. Je n’aime pas du tout. Mon cœur se serre, mon souffle devient lent et difficile. Et c’est alors que, sans réfléchir à nouveau, n’écoutant que mes envies et mon cœur, oubliant tout le reste, je posais mes doigts sous son menton et relevais son visage vers le miens. Mes yeux captant son regard envoutant, je m’abaissais et attrapais ses lèvres dans un baiser doux, lent, long, emprunt d’émotion.

Ma main se déposant sur sa joue, je la caressais tendrement alors que je ne quittais pas ses lèvres, me laissant aspirer totalement dans cette spirale d’amour et de passion qui nous enveloppait tout deux. Je soupirais en lâchant ses lèvres, posant mon front tout contre le sien avant de me plonger dans son regard. « Je… je crois que c’est assez clair comme réponse. » Lui lançais-je avant de sourire doucement. « Plus sérieusement. Oui le fait qu’on soit de clan différent peut être un choc en soit mais… je m’en fou. Complètement. Ce que j’ai là… » mettant sa main sur mon cœur « … est bien plus important que tout le reste. J’ai toujours cru que le plus important était le clan. J’ai été élevé ainsi. Mais depuis que je t’ai rencontré, j’ai oublié tout ce qui touchait à ça, cette guerre et autre. Et le plus important… c’est toi Alessia. Rien que toi. » Lui révélais-je, ne quittant pas ses yeux des miens. « Est-ce que ça va changer les choses ? Dans un sens oui. On va juste devoir faire attention à nous. Mais autrement… ça ne change strictement rien vis-à-vis de moi. je te veux Alessia et si tu veux aussi de moi maintenant alors on surmontera ça. » Finissais-je en souriant franchement, la regardant toujours dans les yeux avant de venir capturer ses lèvres avec plus de présence, plus de franchise, plus d’amour.



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MessageSujet: Re: SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé]   SMILE BABY Ψ alessia & gianni [terminé] Empty16.05.12 18:55


“ Gianni S. Perroni & Alessia G. Valentini „
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Je suis confuse. Confuse parce que je me sens mieux maintenant que je sais qu'il ne savait rien, que ce que nous avons vécut était vrai, cependant j'ai peur. Peur que contrairement à moi, pour Gianni cela change tout entre lui et moi. Après tout de ce que j'ai entendu toute la famille Perroni a toujours été très investie dans cette guerre. Ce qui est tout le contraire pour les Valentini, ma soeur nous ayant quitté et moi étant juste là quand il le faut mais désirant au plus profond de moi faire la même chose que Kiara. Alors oui ça personne n'est réellement au courant. Certainement pas le clan ennemi. Mais au fond cela fait de moi celle que je suis et c'est sans doute pour cela que je m'en fou complètement que Gianni soit un Montaigu. Oui tout ce qui compte c'est lui, moi, nous. Et le sentir et le voir aussi désorienté me force à lui demander ce qu'il en est pour lui. Si tout cela peut changer les choses entre nous. J'ai alors le coeur qui bat à cent à l'heure, les mains moites, les idées confuses. Bref, tout ce qui montre que je suis apeurée par ce qui va se jouer maintenant que les choses sont dites. Maintenant que les bonnes questions ont été posées.

Et tandis que j'attends impatiemment sa réponse, je sens sa main agréable par sa chaleur et sa douceur se poser sous mon menton afin de relever mon visage. Il veut que je pose mon regard dans le sien. Durant une demi seconde j'hésite. Après tout ça peut être parce qu'il veut voir la peine dans les yeux de la Capulet que je suis lorsqu'il m'annoncera que ce que nous sommes change tout pour lui... Pourtant j'me dis qu'il faut que je le regarde, que je l'affronte, que je profite de ce dernier regard. Alors je relève les yeux et les plonge dans les siens. Mon corps bat maintenant plus irrégulièrement mais surtout plus fort encore qu'il y a quelques secondes. Gianni a ce drôle d'effet sur moi... Il me perturbe, il me fait chavirer. Et bien plus encore lorsque pour toute réponse à ma question il plaque ses lèvres contre les miennes m'offrant alors un baiser doux. Je suis surprise mais surtout heureuse. Heureuse de sentir la douceur de ses lèvres contre les miennes. Heureuse de me sentir liée de cette manière étrange que je n'ai jusqu'à aujourd'hui jamais voulu expliquer. Mais je sais maintenant pourquoi. Et même si ça me fait peur à cause de tout ce que j'ai vécut notamment à cause des nombreuses fois où j'ai été abandonnée et blessée, je suis heureuse. Heureuse parce que j'aime Gianni.

Et lorsque ses lèvres se détachent et s'éloignent quelque peu des miennes je n'ai qu'une seule envie : l'embrasser de nouveau. Seulement il lance « Je… je crois que c’est assez clair comme réponse. » Je lui souris alors en guise de "oui". Je n'aurais pu rêvé meilleure réponse après lui avoir ainsi confié mes peurs. « Plus sérieusement. Oui le fait qu’on soit de clan différent peut être un choc en soit mais… je m’en fou. Complètement. Ce que j’ai là est bien plus important que tout le reste. » dit-il une main sur son coeur. « J’ai toujours cru que le plus important était le clan. J’ai été élevé ainsi. Mais depuis que je t’ai rencontré, j’ai oublié tout ce qui touchait à ça, cette guerre et autre. Et le plus important… c’est toi Alessia. Rien que toi. Est-ce que ça va changer les choses ? Dans un sens oui. On va juste devoir faire attention à nous. Mais autrement… ça ne change strictement rien vis-à-vis de moi. je te veux Alessia et si tu veux aussi de moi maintenant alors on surmontera ça. » Je me sens alors soulagée. Même si je l'avais deviné l'entendre dire toutes ces choses qui sont plus que réciproques à vive voix me fait du bien. Et comme s'il devine mes plus profondes envies il vient de nouveau plaquer ses lèvres contre les miennes m'offrant cette fois un baiser plus langoureux, plus chaud... Je me relève doucement, ne quittant pas ses lèvres et m'installe alors sur ses jambes l'embrassant avec toujours autant de passion. Et alors qu'une de mes mains glisse sous son tee-shirt lui caressant alors le torse et que je sens une sensation étrange s'emparer du bas de mon ventre j'entends la porte s'ouvrir. Prise de panique je me relève d'un bond et alors que j'aperçois Francesco l'homme de ménage je lance « Ce n'est pas du tout ce que vous pensez. » Un sourire amusé sur les lèvres il nous scrute tous les deux « Mais bien sur et moi je suis Giorgio Napolitano ! » Je réajuste ma tenue et m'échappe telle une voleuse en tirant Gianni par le bras afin qu'il me suive. Une fois sortis, je regarde autour de nous et m'apercevant que nous sommes seuls je le plaque contre le mur à côté de la réserve et l'embrasse sauvagement durant quelques secondes avant de lui lancer avec malice « Tant pis ce sera pour une prochaine fois... » Je sais que je n'ai pas besoin d'en dire plus car lui et moi savons très bien ce qu'il se serait produit dans ce placard si nous n'avions pas été interrompus. Je m'écarte alors de Gianni et lui dit « On se contacte plus tard, là je dois aller voir mes amis sinon ils vont s'inquiéter. » Je m'apprête à partir puis faisant la moue je lui lance à moitié amusée « Espérons que Francesco ne soit pas Shakespearette sinon nous sommes déjà grillés ! » Et cette fois je m'en vais pour de bon, déjà impatiente de le retrouver...


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